imbattable

imbattable [ ɛ̃batabl ] adj.

• 1806; de 1. in- et battable, de battre

1 ♦ Qui ne peut être battu, vaincu. Un champion, un joueur imbattable. ⇒ invincible. Il est imbattable aux échecs, à la belote. — Par ext. Record imbattable.

2 ♦ Qui ne peut être abaissé. Soldes à des prix imbattables.

● imbattable adjectif Qui ne peut être battu, surpassé ou égalé : Il est imbattable en mathématiques. Qui est très avantageux : Prix imbattables. ● imbattable (synonymes) adjectif Qui ne peut être battu, surpassé ou égalé

Synonymes :

- invincible

imbattable

adj.

d1./d Qui ne peut être battu, invincible.

d2./d Fig. Qui ne peut être dépassé. Qualité imbattable.

⇒IMBATTABLE, adj.

Qui ne peut être battu, vaincu, surpassé.

— [En parlant d'une pers.] Quand je connus Mademoiselle de Plémeur, elle était la gloire de son club : championne du « trois cents mètres », et imbattable alors en France sur ce parcours (MONTHERL., Olymp., 1924, p. 281). La sincérité est un système clos. On n'y entre pas. Un homme sincère est imbattable. On ne viendra jamais à bout de lui prouver qu'il ne l'est pas (GUÉHENNO, Jean-Jacques, 1952, p. 87) :

• La référence, purement verbale, que parfois je faisais à Dieu dans mes plaidoiries, donnait de la méfiance à mes clients. Ils craignaient sans doute que le ciel ne pût prendre en main leurs intérêts aussi bien qu'un avocat imbattable sur le Code.

CAMUS, Chute, 1956, p. 1528.

— [En parlant d'une chose] Les ingénieurs, montant de la machine, avaient déclaré que l'Étoile-des-mers, d'après leurs calculs, serait imbattable sur la ligne (PEISSON, Parti Liverpool, 1932, p. 20). L'automobile, le camion ont été des concurrents imbattables pour le chemin de fer (LESOURD, GÉRARD, Hist. écon., 1966, p. 574).

♦ Prix imbattable. Qui ne peut être plus avantageux. Les propriétaires (...) offraient à des prix imbattables des rideaux venus de leurs propres magasins (CAMUS, Exil et Roy., 1957, p. 1632).

Prononc. : []. Étymol. et Hist. 1806 (Prince de LIGNE, Œuvres choisies, I, 112 ds QUEM. DDL t. 15). Dér. de battre; préf. in- à valeur négative; suff. -able. Fréq. abs. littér. : 16. Bbg. GALL. 1955, p. 46. - HÖFLER (M.). Probleme der Datierung aufgrund lexikographischer Quellen. Z. rom. Philol. 1974, t. 90, p. 40.

imbattable [ɛ̃batabl] adj.

ÉTYM. 1806, écrit inbattable, in D. D. L.; de im- (→ 1. -In), et battable.

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1 (1806). Qui ne peut être battu, vaincu. || Un champion, un coureur, un cheval de course imbattable. ⇒ Invincible. || Il est imbattable aux échecs, à la belote. ⇒ 1. Fort. — Fig. || Il est imbattable en matière de méchanceté, de platitude (→ Il n'a pas son rival).

1 Quand je connus M^lle de Plémeur, elle était la gloire de son club : championne du « trois cents mètres », et imbattable alors en France sur ce parcours.

Montherlant, les Olympiques, p. 89.

♦ (1909, in Petiot). Par ext. || Record imbattable.

2 Qui ne peut être abaissé, inférieur à la concurrence (d'un prix). || Des prix imbattables. — Que la concurrence ne peut pas battre.

2 — Jamais la collection n'a été plus jolie, madame; nous avons des tissus imbattables !

Colette, Belles saisons, p. 103.

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CONTR. Battable.

Encyclopédie Universelle. 2012.